Mon premier article de presse, alors que j’étais encore en congé sabbatique, fut écrit par Renée Mourgues, Journaliste à Pyrénées-Presse : « DES ARTS ET DES HOMMES
C’est la première fois que Michèle Becker expose ses œuvres à Navarrenx. Elle le fait à sa manière, presque subrepticement, le temps qu’il faut à la dame pour apprivoiser le regard d’autrui. Sa peinture évanescente prend vie sur un support original : des feuilles mortes de platane, de châtaignier, ou mieux, de tilleul ses préférées.
N’offrent d’intérêt aux yeux de l’artiste que les feuilles qui ont une histoire. « Il faut qu’elles aient volé. A l’inverse des feuilles vertes, elles sont plus résistantes et captent mieux la couleur. En plus, elles ont vécu…
A partir du 1er mai, le congé sabbatique qu’elle a choisi de s’octroyer doit lui permettre de cultiver ses dons et son intérêt pour les arts picturaux des civilisations japonaises ou hindoues. Au bout d’un an, l’artiste aux yeux clairs qui s’exprime avec une infinie douceur aura choisi son karma en connaissance de cause ».
D’autres suivirent, et notamment celui de Nina Hennebicq de SUD-OUEST – Edition Landes à l’occasion des Ateliers de l’Aiguillerie, exposition de métiers d’art à Saint-Sever :
« Installée depuis bientôt quinze années au Vieux Pays au cœur du vignoble de Madiran, c’est dans la somptueuse nature qui m’entoure que je puise mes sources d’inspiration et la matière première dont je me sers pour ma peinture ».
C’est le témoignage de Michèle Becker qu’on trouve sur le programme de son atelier ouvert à l’occasion de l’exposition artisanale de St-Sever. Sur le même programme, une dizaine de prix obtenus durant la dernière décennie dont le plus récent est le Grand Prix du Président de la République à Eygurande. Elle est membre de la Maison des Artistes de Paris et a été présente dans une vingtaine d’expositions ou festivals animaliers. On trouve ses merveilleux tableaux dans des collections particulières de France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Angleterre, Italie, USA…
En conversation, l’artiste se révèle surprenante et sincère dans ses confessions (…) Elle a obtenu le bac à 16 ans et a voulu étudier à tout prix les beaux arts. Par conséquent elle s’oriente vers cette voie à Toulouse. Puis… pendant une vingtaine d’années elle travaille dans un bureau, c’est vrai, c’était le bureau d’un journal. C’est la période imposée par la vie de famille, les enfants. Mais elle n’a pas quitté son rêve artistique et a continué le dessin, la peinture, surtout les miniatures. SOUS LE SIGNE DE LA CHANCE
"Je suis fataliste, il y a toujours quelque chose ou quelqu’un qui est intervenu dans ma destinée pour la changer". Le Directeur du journal où elle travaillait lui accorde deux années de congé sans solde avec éventuellement la possibilité de réintégration. Elle a 40 ans, elle a enfin le courage et la volonté de recommencer. Suivent les essais de s’intégrer dans la vie artistique, des rencontres favorables et décisives (…). Elle évolue donc sous le signe de la chance.
Michèle Becker peint sur des feuilles d’arbre (…) Elle travaille avec une minutie et une patience hors du commun, la ligne est très fine, le dessin réaliste (…) les couleurs sont harmonieuses. L’encadrement est élégant, soigné, traditionnel. L’ensemble donne ainsi de véritables chefs-d’œuvre du genre qui attirent agréablement le regard. » Un autre article de presse que vous pourrez consulter en cliquant sur le lien ci-dessous http://www.communique-de-presse-gratuit.com/art-et-culture/peinture-sur-feuilles-darbre-une-artiste-atypique/ |
